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 13/04/11: Pure poeple: "X factor décolle"

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Just-in lexi
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Just-in lexi


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13/04/11: Pure poeple: "X factor décolle" Empty
MessageSujet: 13/04/11: Pure poeple: "X factor décolle"   13/04/11: Pure poeple: "X factor décolle" EmptyDim 17 Avr - 13:56

Réactualisation : A l'orée des émissions en direct de X Factor, à partir de mardi 19 avril, M6 peut se féliciter du succès d'audience du cinquième épisode du télé-crochet, diffusé mardi 12 avril. La pahse des auditions s'est achevée avec ce dernier volet enregistré et monté, qui a livré, à l'issue de la paisante épreuve baptisée "La Maison des juges" pour laquelle les quatre jurés-managers ont été secondés par des amis fameux dans des lieux qui l'étaient tout autant, la liste des douze candidats finalistes, retenus pour le premier prime - qui sera le dernier pour l'un d'entre eux. M6 repasse au-dessus de la barre des 3 millions de téléspectateurs, enregistrant en effet une moyenne de 3,2 millions d'adeptes pour 16% de part de marché, ce qui se situe dans la fourchette haute du programme depuis ses débuts.


Elément satisfaisant et de bon augure pour la suite : c'est la dernière partie de ce programme marathon de plus de trois heures qui a le plus intéressé le public, puisque M6 était leader (notamment auprès des ménagères de - 50 ans, à hauteur de 26%) de 22h40 à 23h45. Un coup de boost favorisé par les guest stars Roch Voisine, Alain Chamfort, Sharleen Spiteri et Zaho ? Pas vraiment, puisque les célébrités n'étaient plus présentes dans la dernière heure de programme, consacrée aux délibérations et au verdict des jurés. Cela risque en revanche de conforter M6 dans sa volonté d'occuper le terrain avec un format longue durée, qui sera par ailleurs doublé d'une couverture Internet dès la semaine prochaine.

D'ici-là, revivez les temps forts de la soirée d'hier avec notre compte-rendu, faites connaissance avec les douze finalistes en photos et vidéos ci-dessus, et retrouvez toutes leurs prestations sur M6Bonus.fr.

Compte-rendu de l'émission du mardi 12 avril : Au tout début, ils étaient 25 000, et ce 12 avril, il n'en restait que 25. Ce soir, mardi 12 avril, X Factor, changeait de décor, entraînant les 25 rescapés des auditions et des tests (et non 24, comme initialement prévu, cinq jeunes hommes ayant été repêchés pour former un supergroupe) dans des lieux spéciaux, sous la houlette de leur jurés respectifs. A la fin de l'épisode, il ne devait en rester que 12 - les 3 finalistes de chaque catégorie.

La semaine dernière, nous avions laissé notre quatuor de jurés-managers dans tous leurs états : l'extase pour Olivier Schultheis, qui s'est vu attribuer la catégorie reine des filles de - 25 ans, la groupie-attitude pour Véronic DiCaire avec ses six éphèbes des 6 des - 25 ans, le début de nevrose pour Henry Padovani, jeté en pâture aux groupes, et la quasi-soupe à la grimace pour Christophe Willem, qui a eu bien du mal à cacher son désarroi en découvrant qu'il coacherait les + 25 ans, lui, le benjamin du jury !

Et nous aussi, public, étions dans tous nos états, au terme d'une émission marathon de plus de trois heures, longtemps laborieuse avec ses allures de zapping et son interminable défilé de candidats, dont certains ont été retenus ou sont passés à la trappe sans qu'on comprenne bien le pourquoi du comment... Heureusement, le dénouement était un peu plus enlevé et augurait bien de ce qui nous attendait ce mardi 12 avril.

Et vous savez quoi ? Le meilleur, c'est que ce soir encore, ça dure trois heures ! Ou quand la stratégie d'occupation du terrain de M6 passe du "Vous n'avez jamais vu ce que vous allez entendre" à "Mieux vaut tenir (l'audience) que courir".

Au menu : fini les Zéniths et le Palais des Sports de Paris, cette fois, ce sont les jurés qui décident de la destination dans l'épisode baptisé "la Maison des juges". Chacun de nos quatre jurés-managers a entraîné ses six protégés (un peu plus pour les groupes !) dans un lieu de son choix et avec une guest star de son choix, qui doit l'aider à décider des trois élus qu'il présentera en direct à partir du 19 avril : Henry Padovani comptait sur Sharleen Spiteri et le décor d'un château de Dordogne ; Véronic DiCaire a demandé à Roch Voisine de l'épauler, au Canada ; Christophe Willem a traversé la Manche avec Zaho ; Olivier Schultheis est parti pour le Maroc avec Alain Chamfort.

Classe de neige !

On commence avec Véronic et ses garçons (Florian Giustiniani, Mickaël Picquerey, Raphaël Herrerias, Matthew Raymond-Barker, Sofiane Boncoeur et Slimane Nebchi), direction le Canada ! Welcome aboard, et let's go pour un tour en traîneau à chiens. Mais gare à ceux qui traîneront la patte, dans le studio d'enregistrement "d'un grand musicien".

La révélation de la guest star : "Une personne que je respecte beaucoup et qui fête cette année ses 25 ans de carrière : Roch Voisine." Les garçons semblent comme des midinettes devant Roch - "mon rêve était trop beau". "J'ai autant le trac que vous", rassure d'emblée l'artiste.

Choc thermique

Illico presto, on rend une petite visite aux filles et aux chameaux au Maroc, à Marrakech. Bérénice Schléret, Ana Dupont, Marina D'Amico, Sarah Manesse, Charlene Gervais et Audrey. "Demain, je vais briser le rêve de trois d'entre vous. Je veux de la magie et de l'émotion, au boulot." Olivier Schultheis a l'art et la manière de remettre les choses dans leur contexte.

La révélation de la guest star : "Il fait partie des plus grands compositeurs, un modèle de goût et d'esthétisme, monsieur Alain Chamfort." Pantalon rouge et lunettes noires, le divin Chamfort, qui élabore son nouvel album avec Schultheis, la joue cool : "je suis content d'être là pour vous écouter, mais il ne faut pas vous sentir impressionnés..." Tu parles, Charles. Enfin, Alain.

Périgord, j'adore

Au château de Marouatte, un épisode de Top Chef ? Non, une audition décisive pour sept groupes : Twem, Swalk, Seconde nature (les 5 repêchés du concours solo des garçons - 25 ans), Arcanes (les White Niggaz de la saison 1 de X Factor, qui ont changé de nom), Presteej, New Style Project, Omega et Presteej.

La révélation de la guest star : "Une amie et une star internationale, qui a vendu plus de 30 millions d'albums." Quand Henry Padovani prononce le mot Texas, les X-Factoriens ne peuvent retenir une rumeur ébahie en apercevant la toujours très magnétique Sharleen Spiteri.

London, here we are

"Du point de vue du charisme, ça peut être vraiment au-dessus des autres catégories, je pense" : Christophe Willem est prêt à en découdre, avec l'aide des trois + 25 ans qu'il sélectionnera. "A Londres parce que c'est là que je travaille en ce moment, donc je trouvais ça cool qu'on se retrouve ici."

La révélation de la guest star : Zaho.

Quelques minutes pour convaincre

Véro, le chanteur d'Hélène... et les garçons !

Florian Giustiniani : "J'espère que je suis meilleur chanteur que pizzaïolo (...) mais si ça ne fonctionne pas dans la musique, je chanterai dans ma pizzéria", badine Florian Giustiniani. Mais les choses sérieuses commencent : interpréter le SOS d'un Terrien en détresse de Daniel Balavoine devant un Roch Voisine qui vous boit des yeux après vous avoir accueilli dans "sa langue", ce n'est pas rien. Après avoir joué les crooners en auditions avec Everything de Michael Bublé, Florian livre une copie très honnête et dévoile une voix épurée, expurgée de son timbre un peu rocailleux. Interprétation veloutée, passages en voix de tête très bien négociés, surtout compte tenu du stress, et Roch Voisine semble prendre la mesure de cette première prestation.

Michaël Picquerey : "Je suis quelqu'un d'assez timide, mais à chaque fois que j'ai les pieds sur le plateau, je sens que c'est ma place." Michaël Picquerey, qui nous avait ennuyé avec son Creep pénible et semble avoir un léger ascendant prétention-à-l'insu-de-moi-même, livre sous le regard bienveillant de Véronic un numéro vite en force et surjoué. Roch Voisine remarque, en privé avec Véronic, qu'il faut "bien choisir ses chansons" - commentaire qui vaut aussi bien pour la jurée-manageuse que pour son élève.

Sofiane Boncoeur a choisi pour sa part une chanson d'un artiste qui a lui aussi les pieds dans la neige d'Amérique du Nord : Corneille. Son interprétation de Seul au monde sonne bien, si ce n'est que sa voix est mimétique de celle de l'interprète originel. Le garçon a un naturel charmant, mais Roch Voisine émet des réserves sur la monotonie de sa prestation : "C'est quelqu'un qui a besoin d'être challengé."

Matthew Raymond-Barker : L'invité surprise de cette dernière phase d'auditions va-t-il faire honneur à la chance qu'on lui a accordée ? Après avoir charmé le jury avec un Viva la vida pas franchement orgasmique, puis oublié les paroles, le fantasque Anglais tente de convaincre sur On s'attache, de Christophe Maé. Un petit ta-da-da-da pour maquiller l'oubli de paroles ("j'ai oublié une phrase mais c'est pas grave", commente-t-il auprès de Sandrine Corman après coup, surexcité) fait lever les yeux au ciel du côté de Roch Voisine, au coeur de cette prestation très énergétique, mais vraisemblablement trop juste overall.

Slimane Nebchi, qu'on a bien peu vu dans le télé-crochet jusqu'à maintenant, s'attaque au cultissime Wicked Games de Chris Isaak, qu'il sert élégamment, avec son timbrevraiment accrocheur. Mais une lecture peut-être un peu lisse, sur ce titre qu'il aurait mieux valu réinventer.

Raphaël Herrerias clôt la session, se remémorant pou les téléspectateurs sa première scène dans un bar miteux à 15 ans au côté du tonton guitariste. "J'ai l'habitude d'être derrière ma guitare, et là, j'ai rien. Au début, je me sentais désarmé. Si ça marche, X Factor, ça peut vraiment changer la vie d'un artiste." Après avoir brillamment osé sur du Bashung aux castings, Raphaël s'empare cette fois d'une splendide rareté : Bruxelles, de Dick Annegarn. De beaux effets d'interprétation, un charisme évident, et une copie vocale relativement irréprochable. "Ca c'est l'exemple de quelqu'un qui choisit bien une chanson pour sa voix", souligne Roch Voisine.

Et voilà le moment de délibérer entre compatriotes pour Véronic et Roch. Sans trop de douleur, "un vrai plaisir" pour un Roch langoureux, trois aspirants sont sélectionnés... Mais qui sont-ils ? "Chut, systense..." dirait Eric d'Eric et Ramzy - un systense que vous pouvez allègrement meubler par une page de pub, ce que ne se prive pas de faire M6.

Pendant ce temps, à Londres...
Christophe et ses grands petits

Pour Barry Johnson, c'est le concours de la dernière chance pour sortir du cycle de la galère. Au premier riff de piano, on sait qu'on plonge dans la great black music : le quinqua californien, à couper le souffle sur du Bill Withers et du Barry White, revisite le Soulman de Ben l'oncle soul. Son attaque, tout en douceur inattendue, surprend, mais son timbre caverneux et chaud, rocailleux, ne tarde pas à s'inviter, avec des effets de jeu, de personnage dans son interprétation. Zaho ressent un formidable talent...

Cécile Couderc déballe la robe bustier et joue les langoureuses avec Tu planes sur moi, merveilleux slow de Native, pour lequel elle tente de mêler sa puissance rock et la tendresse des vocalises et du texte de cette chanson. Une interprétation qui a quelque chose de mécanique, pas vraiment câline...

Christophe Gillard se veut un guerrier pour cette étape décisive, mais alors un gentil guerrier, plein de sensibilité, romantique au sens strict. Symbole de cette facette de guerrier qu'il veut brandir, il balance Grenade de Bruno Mars, dans une version assez peu reconnaissable, plutôt martyrisée. "Il a une pure technique, mais il a pas vraiment de style, d'empreinte vocale", commente Christophe.

Avec déjà un single à son actif (Jardin de lumière, sous le pseudo Leyla Doriane), Lilou Bourial fait elle aussi partie des "capées", et défend ses chances sur I kissed a girl, de Katy Perry. Lilou-le joli minois a beau grimacer, son chant n'est pas si puissant qu'elle veut le faire paraître, mais suffisamment inspiré pour bien se positionner dans l'esprit de son juré et de son aide de camp. Zaho adore, notant qu'elle "ne surchante pas".

Vincent Leoty a lui aussi une certaine expérience des grands rendez-vous devant un public. Ce coiffeur et jeune papa a d'ailleurs déjà emprunté celui de Jenifer, en première partie d'un de ses concerts (YouTube en témoigne). Vincent a choisi Vivre ou survivre, de Balavoine, pour mettre en valeur une fois encore sa voix haut perchée et son goût pour le chant crieur. Des couplets grelottants, un refrain crispé et en force, quitte à casser les notes et à endommager son timbre (comme lors de ses précédents passages, au demeurant) : une mauvaise habitude du passage en force qui... donne envie de pleurer d'émotion à Christophe et Zaho. Oui, d'émotion, pas de migraine. Si le premier note qu'il est "toujours sur le fil du rasoir", Zaho estime qu'il "maîtrise". Ah ?

La fantasque et piquante Maryvette Lair ponctue cette salve. Notre charmante enfant de la balle se risque à relire Il y a, douceur composée par Gaëtan Roussel pour Vanessa Paradis. C'est un peu comme si Olivia Ruiz (avec des airs d'Audrey Tautou) reprenait Maurane. Le piquant et l'imprévisible contre le velours et la volupté indissoluble. "Elle a un timbre magnifique", loue Zaho, tandis que Christophe a peur qu'elle soit "cataloguée bobo", pas accessible pour le public, trop personnage.

Le verdict ? ... Le lendemain matin. What a shame ! "Maintenant, c'est à eux de souffrir un petit peu de la situation", analyse Barry Johnson.

Classe verte
Le châtelain Henry est cerné !

Effrayé par le boulot à abattre notamment avec les ego avant de présenter ses protégés en live en pirime time, Henry se montrera attentif à tout pour optimiser ses chances, lui qui fut le premier juré à vraiment raisonner dans l'optique "compétition".

Les jumeaux Twem, recalés du X Factor anglais ("I've seen you already", lâche d'entrée Sharleen Spiteri, qui se souvient de leur passage dans la version anglo-saxonne du télé-crochet), sont encore en lice malgré des prestations très caricaturales qui avaient gavé Olivier Schultheis plus que ses acolytes. Ce qu'on ne peut pas leur ôter, c'est que les jumeaux ont une entente et une écoute parfaite, harmoniquement parlant. Qui se confirme sur leur relecture de Comme toi, de Goldman. Après, leur style de chant (tout comme leur gestuelle) est un gros cliché, c'est indéniable, et la frontwoman de Texas ne manque pas de les alerter avant de les laisser repartir : gare aux clichés de "popstar". En privé avec son copain Riton : "Comment veux-tu les marketer ?", demande-t-elle à raison.

Omega a le mérite de faire rire la charmante Sharleen dès l'annonce de la chanson : Baby one more time, du BritBrit pur jus en mode high school, avec une gratte pour seul accompagnement. Encore une fois, ces trois ptits gars, peu présents au montage des précédents épisodes, livrent un numéro assez remarquable de punch et de décalage. Très mélodique, un bel arrangement des voix, et une énergie pop-punk dans l'interprétation qui fait mouche dans tous les registres investis. Convaincant, y compris pour l'invitée de marque. Mais Henry est désarçonné par la dynamique du groupe, où se dégage clairement un frontman, devant deux adjuvants, en retrait.

On observe en pointillés le fusionnel duo Swalk sur Tandem, de Vanessa Paradis.

Arcanes évoque sa situation critique : pour les ex-White Niggaz, c'est l'heure de la dernière chance, à quitte ou double. Après des années à galérer, si ça ne pase pas, ça cassera, et Ambre quittera le trio : "j'arrêterai, j'ai pus 20 ans et faut que je vive. Ce qui se passe, là, la musique, j'en vis pas." "Plus on ira loin, plus on restera avec Ambre", "Elle est fait pour être sur scène", s'émeuvent ses acolytes. "Elle a une voix incroyable, mais quand ce garçon chante en solo, c'est pas terrible", relève Sharleen.

New Style Project, un quatuor qui respire la joie de vivre et de chanter, la bonne entente, et de belles harmonies qui enchantent Henry. Sharleen regrette seulement le nombrilisme du garçon, décalé. "Intéressant... sauf le garçon !", conclue-t-elle.

Seconde nature, la péripétie empruntée à la version anglaise du télé-crochet... Ce groupe formé par cinq repêchés de la catégorie solo des -25 ans a eu un court laps de temps pour s'accorder et espérer "casser la baraque". "Je vous trouve un tout petit peu nerveux, nous on est vos amis, alors relax", dit Henry ; "Breathe", conseille, amusée, Sharleen. Dans les parties en choeur, très timides pour un quintette (même si le titre de Zazie, Je suis un homme, ne se prête pas forcément aux éclats de voix), on entend une voix qui détonne. Prémices de la suite... L'ensemble ne fonctionne pas comme un groupe, et à chaque numéro de soliste, l'effet patchwork s'intensifie, chacun tentant de tirer la ccouverture à soi, à son style... Sharleen est dubitative, mais Henry entrevoit les possibilités d'un "boysband" auprès du public féminin...

Presteej, les galériens, s'accrochent à leur rêve de sortir de la rue. Le quatuor black sirupeux, qui ne peut pas ne pas rappeler le succès passé des Poetic Lovers, a choisi... Every breath you take, tube légendaire de The Police dans lequel Henry Padovani n'est pas pour rien. Quitte ou double, d'autant que Sharleen s'exalte : "j'adore cette chanson !" Là encore, la chanteuse de Texas remarque qu'une des voix se démarque du lot ; Henry, lui, ne se remet pas d'avoir vu les Presteej si nerveux.

La délibération est encore plus cruelle pour Henry, qui doit choisir trois références parmi non pas six mais sept possibilités. Mais Sharleen Spiteri se montre assez directive, acérée dans ses commentaires, une impressionnante expertise et assurance. Mais elle laisse tout de même son ami avec un dilemme final. La nuit portant conseil, Henry réserve sa décision jusqu'au lendemain.

Marrakech que c'est beau
Olivier, ses drôles de dames et le chant... fort !

Marina D'Amico, la benjamine du concours (16 ans) qui a les faveurs unanimes depuis son premier passage, est le premier article du souk de luxe des amis Schultheis et Chamfort. Contre toute attente, la demoiselle à la voix impressionnante opte pour un morceau tout en retenue de Zazie, Homme sweet homme, dont elle livre une interprétation extrêmement convaincante, qui prouve notamment qu'elle sait proposer autre chose que la facilité de la puissance. Juste, avec des décrochages de voix très gracieux, des intentions matures, elle semble bluffer les deux "vieux de la vieille", qui en ont vu d'autres. "C'est une machine, il va falloir qu'elle creuse dans l'émotion" : Olivier réitère ses seules maigres réserves à son égard. Alain Chamfort, lui, ressent "qu'il y a quelque chose en plus".

Si Sharleen Spiteri est en Dordogne, c'est à Marrakech qu'Audrey reprend le tube de Texas What you want. Alain Chamfort tire le signal d'alarme : "moins spontanée", "volonté d'être caricaturale". Nos deux compères semblent sur la même longueur d'ondes après cette prestation fraîche mais un peu composée.

La piquante Sarah Manesse replonge dans l'une des plus belles pages de Starmania, avec les Adieux d'un sex-symbol qui gagnèrent leurs lettres de noblesse grâce à Diane Dufresne. Un peu plantée, un peu martiale, cette insaisissable Sarah Manesse laiss eles jurés dans le doute

Charlene Gervais, qu'on a très peu vue au montage (et pourtant, Jérôme Anthony, en voix off, insiste sur le fait qu'elle bataille pour passer "de l'ombre à la lumière", accumulant les galères), joue sur un timbre éraillé pour reprendre le hit d'Amel Bent, Où je vais. Une interprétation qui verse un peu trop dans l'émotion, au détriment de la technique. Olivier remarque le trac extrême de la jeune femme, qui n'a à aucun moment regardé

Ana Dupont, la Gossip girl (en référence à Beth Ditto, pas aux Upper East Sideuses du petit écran), a jeté son dévolu sur une nouvelle chanson iconique, une chanson de femme forte : Respect, d'Aretha Franklin. Difficile de se faire sa place au soleil, dans l'ombre de la grande prêtresse Aretha, mais Ana Dupont, avec un numéro solide, accroche un strapontin : c'est ou elle ou une autre qui prend la troisième place.

Reste la rockeuse bretonne Bérénice Schléret, qui avait dépoté avec son Highway to Hell des auditions. Le timbre ultra-cassé cette fois plus proche de Coeur de pirate que de Led Zepp', elle propose, visiblement intimidée, un classique de Richard Cocciante : le Coup de soleil. On pressent qu'à Marrakech, le soleil sera trop violent pour Bérénice, qui devrait logiquement faire les frais de son tour de chant crâmé. Elle pourra regretter son choix de chanson. Olivier Schultheis, lui, est déstabilisé : "elle m'a foutu les poils". Alain Chamfort remarque que, malgré son inquiétante fragilité, Bérénice a "la justesse dans les yeux". Au cours de la délibération, rebondissement : Olivier dégaine... la vidéo, pour montrer à Alain Chamfort ce qu'il a manqué dans les épisodes précédents.



Le verdict ou la séquence "oui, mais..."

Les douze finalistes, qualifiés pour le premier prime time en direct, le 19 avril :



Catégorie garçons - 25 ans : Raphaël Herrerias, Florian Giustiniani, Matthew Raymond-Barker.
Notre avis : Une valeur presque sûre, un espoir, une prise de risque à quitte ou double, trois styles aux antipodes... La palette de Véronic est large et prometteuse, mais elle a du boulot et de l'incertitude en perspective.

Dans le détail : Véronique éplorée, et des élus survoltés. Véronic DiCaire, épaulée par Roch Voisine, retient Raphaël Herrerias (après lui avoir bien fait croire au pire, la vilaine, au point que le jeune homme ne trouve plus la porte !), fait un pari avec Florian. Michaël, 4e, tire des larmes d'une Véronic traumatisée qui lui fait faire la promesse qu'il exploitera son talent. Eplorée, la Franco-Canadienne, à court de motifs de licenciement bateaux (Le gars de 20 ans auquel on reproche de ne pas avoir assez d'expérience, la fleur qui manque de s'épanouir pour aller trouver le public, c'est un peu le "désolé vous êtes trop qualifié" de notre époque Pôle Emploi...) doit encore choisir entre deux candidats : la différence entre Matthew et Slimane se fera entre celui qui oublie les paroles et celui qui imite les interprètes originels des chansons dont il s'empare. A ce jeu-là, c'est le second, Slimane, qui part.

Catégorie + 25 ans : Maryvette Lair, Vincent Léoty, Cécile Couderc.
Notre avis : Avec l'embarras du choix et le choix de l'embarras, l'ex-Nouvelle Star a privilégié une fantaisiste, un spécialiste des éclats de voix et une rockeuse, au détriment de chanteurs qui apparaissaient plus ouverts. Des individualités déjà assez affirmées dans leur orientation, qu'il va maintenant s'agir de canaliser ou, à défaut, de guider. Pas une mince affaire...

Dans le détail : Christophe Willem gère drôlement bien la pression de se retrouver dans la position du décideur, quelques années après avoir été le "jugé". Face à ses craintes sur le côté élitiste de Maryvette Lair, il a tranché, c'est oui (avec un X-effet de suspense : "je pense que tu n'es pas... au bout de tes surprises). Sceptique quant à l'intensité technique de Christophe Gillard, qui étouffe l'émotion, Christophe Willem renonce à continuer avec lui. Concernant Barry, il ne faut pas accorder de traitement de faveur au regard de ses 52 ans : il quitte l'aventure. Le Californien accuse le coup : parmi tous les candidats, il est sans doute parmi ceux qui ont mis le plus en jeu... Le problème de Vincent Leoty : son émotivité, une force et un risque. Christophe retient la force, et le garde. Le dernier ticket ira à une jeune femme : Lilou Bourial ou Cécile Couderc. Le juré a "énormément beaucoup" hésité entre les deux, de son propre aveu. Sceptique sur la capacité de Lilou a faire vibrer la corde sensible du public, Christophe s'en sépare, et, face aux larmes qui montent chez la jeune femme, Christophe Willem craque également...
Catégorie groupes : Twem, Omega, Seconde nature.
Notre avis : Avec un beau réservoir de possibilités, Henry n'a pas choisi la sécurité et va devoir assumer ses choix risque-tout. Globalement, il a privilégié la jeunesse, ferment de modernité, à des ensembles plus rôdés, parfois plus musicaux, plus show, ou plus techniques. Bon courage !

Dans le détail : Sharleen Spiteri est repartie, le roi Henry Padovani siège sur son trône, entre roi du Gondor et comte transsylvanien. Il apprécie la gémellité artistique des Twem, mais est "dérangé" par les chorégraphies caricaturales qui parasitent les chansons, et par le fait qu'ils se soient fait sortir à la même étape au X Factor anglais. Pourtant, il préfère tenter le coup avec les deux frangins plutôt qu'avec les deux soeurs de Swalk. "Vous savez, je pense qu'il y a des gens qui vont vous adorer, d'autres qui vontvous détester. Moi, je crois que je vais vous adorer", dit Henry au Twem, auxquels on ne peut pas ôter une rafraîchissante candeur - illustrée par ce coup de fil mythique à la maman et leurs rires en choeur qu'on croirait enregistrés. Entre Omega et Arcanes (ex-White Niggaz), deux styles plutôt urbains et punchy s'affrontent. Il y a encore le côté rétro des New Style Project (n'en déplaise à leur nom) qui pose problème à Henry, en quête d'un groupe moderne. Omega a besoin de temps pour grandir, Henry lui en donne : s'ensuit un étonnant câlin collectif digne des sitcoms. Pour les New Style Project en revanche, l'heure a sonné, ça s'arrête là. Très fort pour le show, Arcanes paye ses problèmes de justesse et d'équilibre interne - la chanteuse, Ambre (alias la Fergie du groupe) jette l'éponge. Triste fin. Reste un dilemme : Poetic Lovers updated ou boysband degré zéro typique années 1990 ? Presteej ou Seconde nature ? Presteej retourne dans la rue, Seconde nature a (encore) une seconde chance. Soit. Le roi Henry a parlé.

Catégorie filles - 25 ans : Marina D'Amico, Sarah Manesse, Bérénice Schléret.
Notre avis : Une dream team relativement sans surprise pour le maestro Schultheis, pour qui l'escapade marocaine n'a pas vraiment servi de révélateur mais plutôt de sas de sédimentation. Reste désormais à savoir tirer le meilleur d'une "prématurée", d'une petite bonne femme au style bien trempé, et d'une ultra-nerveuse. Un trio idéalement éclectique.

Dans le détail : Olivier Schultheis semblait avoir une vision assez claire sur la situation en auditionnant pour la dernière fois ses candidates avec la complicité d'Alain Chamfort. Face à ses protégées, il s'interroge essentiellement sur les problèmes de caractère qui peuven se poser : entre le déficit d'identité de Charlene, et Audrey qui "a besoin de temps", le maestro tranche et élimine les deux. Malgré son déficit d'émotion et son jeune âge (cas qui rappelle étrangement celui de Marie, protégée de Julie Zenatti lors de la première saison), Marina, sans réelle surprise, poursuit l'aventure. Mais elle a à prouver qu'elle peut exploser. Olivier pose les éléments de réflexion concernant Sarah Manesse : "Sarah, tu as de la personnalité, tu es belle, tu chantes extrêmement bien, mais j'ai aussi beaucoup de difficultés avec toi : pour moi, tu as un caractère déjà très affirmée, très mature, sera-tu assez ouverte, parce que moi, quand je produis un album, je suis assez directif." Le coup de la mauvaise nouvelle : "J'ai une mauvaise nouvelle : tu rentres chez toi... mais avec une invitation à revenir parce que j'ai très envie de travailler avec toi." Entre Ana qui envoie grave et Bérénice qui fout les poils, le troisième billet va à Bérénice, comme on s'y attendait. Le choix du coeur.



Pas de pub pendant plus d'une heure et demie de verdict : ce volet de X Factor, le dernier enregistré-monté, nous a réservé dans sa deuxième partie un sacré sprint en direction du prime time de mardi prochain, premier d'une longue série de battles à élimination directe - animées par la présence de guest stars et doublées d'un dispositif sur Internet, Fan Factor - dont un candidat fera les frais chaque semaine.

On regrettera toutefois, pour ce second marathon télvisuel d'affilée, des effets de montage qui s'érodent à trop y recourir : comme la désorientation du téléspectateur en multipliant les juxtapositions de commentaires de jurés et d'images de candidats, sans qu'on sache quoi rattacher à qui. La nécessité de ménager le suspense, soit, mais pas au prix de certaines extrêmités ! Comme cette ficelle qui a manifesstement été grossièrement placée entre les mains des jurés : "J'ai une mauvaise nouvelle, je suis pas fier, mais... je te prends, tu continues !" Même sans ces stratagèmes un peu éhontés et fastidieusement répétitifs, les X-Factoriens auraient pleuré, on n'en doute pas une seconde !

Enfin, on se réjouit d'arriver au moment critique du programme : ce ne sont pas seulement les 12 finalistes qui doivent faire leurs preuves et le show par la même occasion, c'est à présent aux jurés-managers de montrer ce qu'ils ont dans le ventre et de se tirer dans les pattes ! Qu'on rigole et qu'on tremble un peu, les enfants !
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